La bonne nouvelle est que les enfants qui perdent leur audition à un âge précoce subissent souvent des pertes moins graves que les adultes et s’en remettent plus rapidement, bien que certaines de leurs difficultés puissent persister tout au long de l’enfance et à l’âge adulte (en particulier celles liées à la communication sociale). En plus de la croissance et du développement normaux, le cerveau des enfants se développe encore jusqu’à l’âge de 12 ans environ, de sorte que même des différences relativement faibles dans le traitement auditif et la mémoire peuvent affecter l’apprentissage et le comportement des enfants d’âge scolaire, ainsi que plus tard dans la vie, lorsque ces compétences sont nécessaires pour l’emploi et d’autres objectifs de vie, y compris les relations amoureuses et la création de sa propre famille (c’est pourquoi il est particulièrement important de prêter attention à la capacité d’un enfant à entendre et à comprendre la parole dès son plus jeune âge)
Les enfants peuvent développer différents types de perte auditive, en fonction de la partie de l’oreille qu’ils perdent en premier et du type de dommage que cela entraîne (c’est-à-dire conductif ou neurosensoriel). Les pertes auditives de transmission se produisent lorsqu’il y a une interférence avec les ondes sonores voyageant à travers les parties externes de l’oreille moyenne et interne (le tympan et les osselets), ce qui affecte la transmission du son de l’air à l’intérieur des oreilles à la cochlée, l’organe de l’audition situé profondément dans l’os temporal derrière l’œil.
Les pertes auditives neurosensorielles sont causées par des problèmes au niveau des cellules nerveuses de la cochlée qui convertissent le son en signaux électriques, ce qui fait qu’elles se déclenchent mal ou ne se déclenchent pas du tout ; dans les cas graves, elles peuvent également ne pas envoyer d’informations au cerveau via le nerf auditif, ce qui entraîne une surdité dans les deux oreilles simultanément (surdité syndromique).
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Les troubles auditifs chez l’enfant sont très courants : environ 10 % des enfants britanniques âgés de 3 à 5 ans présentent un certain degré de déficience auditive, et jusqu’à 50 % des enfants nés prématurément auront une perte auditive (bien que la plupart de ces déficiences soient mineures et ne nécessitent qu’une amplification) (Department of Health 2013). La perte auditive peut être associée à un retard dans le développement du langage, à de mauvais résultats scolaires, à de moins bonnes aptitudes sociales, à des difficultés de comportement et à une moindre estime de soi (Sibley et al., 2007). Toutefois, il convient de noter que les degrés plus légers de perte auditive n’entraînent pas toujours de mauvais résultats, et que de nombreux enfants qui souffrent d’une certaine forme de perte auditive peuvent trouver des moyens de s’en accommoder avec succès.
On estime que les déficiences auditives touchent entre 5 et 11 % des adultes dans le monde, et ce chiffre augmente fortement avec l’âge (OMS 2009). Rien qu’aux États-Unis, près d’un tiers des personnes de plus de 65 ans souffrent d’une forme de perte auditive (Gardiner et al., 2005), tandis que les estimations pour l’Europe suggèrent que plus de 20 millions de personnes ont des problèmes d’audition (International Audiological Society, 2006). Les taux de prévalence varient considérablement d’un pays à l’autre, les taux les plus élevés étant signalés en Amérique du Sud et en Afrique, et les taux les plus faibles en Amérique du Nord et en Europe occidentale (Lemola et al., 2008). Les raisons de cette différence ne sont pas claires, mais peuvent inclure des différences d’accès aux soins de santé et de sensibilisation à ce problème parmi les différents groupes (Lemola et al., 2008). En outre, bien que la majorité des personnes atteintes de déficience auditive vivent dans des pays à faible revenu, il est prouvé que les personnes de la classe moyenne sont plus susceptibles de consulter un médecin que celles qui vivent dans la pauvreté (Heffernan et al., 2012). En effet, l’OMS estime qu’environ 25% des personnes sourdes sont capables de communiquer efficacement par des méthodes orales, contre environ 15% qui s’appuient sur les langues des signes (OMS 2009).
Bien que la déficience auditive soit relativement rare, elle entraîne un handicap important chez les personnes touchées, surtout si elle n’est pas traitée.
En conclusion
Les enfants malentendants peuvent avoir des difficultés de traitement auditif, qui peuvent aller de légères à graves. Cet effet peut survenir au cours du développement normal, par exemple à la suite d’une perte auditive liée à l’âge, mais aussi à la suite de troubles liés à l’audition, de troubles neurodégénératifs à apparition précoce et d’une maladie cochléaire. Tous les troubles liés à l’audition et les troubles affectant la perception et le traitement des sons peuvent constituer un défi à la fois pour la personne concernée et pour les personnes qui communiquent avec elle. Une intervention et un soutien précoces peuvent contribuer à atténuer l’impact des difficultés d’audition et de communication et aider au développement de stratégies pour faire face et gérer efficacement la vie quotidienne.
En grandissant, les enfants peuvent développer un trouble lié à l’audition. Il provoque des interférences sur les ondes qui sont le support par lequel notre cerveau traite les informations.
La surdité de perception peut affecter n’importe quelle partie de la cochlée, entraînant une perte d’audition dans l’une ou l’autre ou les deux oreilles simultanément. C’est l’un des types de perte auditive les plus courants et les plus faciles à traiter, mais il n’est souvent pas reconnu avant que l’enfant soit plus âgé, voire adulte.